De la peur jusqu’à l’attention du cœur

Les hommes de toutes les époques ont toujours eu des soucis et des préoccupations. La différence entre ce qui est normal et pathologique sont des soucis exagérés et ils ont un impact négatif sur la structure psychosocial de l’individu. À mon avis, l’analyse psychologique doit être encadrée dans un contexte de valeurs spirituelles. Dans les Psaumes, on exprime des soucis et des préoccupations et en même temps une attitude de confiance et d’abandon à Dieu. Dans le Nouveau Testament, Jésus nous indique la voie royale pour vivre sans soucis, en nous exhortant à réexaminer nos priorités. En effet, si nous acceptons d’écouter nos inquiétudes, elles peuvent révéler nos émotions et nos sentiments au-delà de ce que nous exprimons avec les paroles. Jésus nous appelle à la conversion du cœur dans un sens profond, à investir dans des biens impérissables, à accumuler des trésors au Ciel. Il y a une manière bonne de se faire du souci dans le livre de Tobie, où les soucis sont apaisés par la divine Providence...

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