Année 134 - Juillet-Août 2022En savoir plus
La douceur : un médicament précieux pour les jeunes
frère MichaelDavide Semeraro
Dès le début de l’année, il y a eu en Italie de nombreux actes de violence commis par des bandes d’adolescents et de jeunes : des actes de violence contre des jeunes filles, des bagarres entre bandes rivales et même des fusillades contre les policiers. Tout cela me fait peur surtout quand je rencontre des groupes de jeunes dans la rue. Est-ce que les parents ne les éduquent plus aux valeurs ? J’ai cinq petits-enfants de 18 à 24 ans et ce sont eux qui me donnent les plus grands bonheurs mais aussi de grands soucis car je remarque comme ils sont impatients et désagréables avec leurs parents et avec nous et je crains qu’ils ne puissent prendre un mauvais chemin. Nous, les grands parents, quel rôle pouvons-nous jouer ?
L.S.
Le rôle des grands-parents n’est pas de remplacer les parents ou les enseignants qui sont chargés de l’éducation des jeunes. Les grands parents doivent être un soutien et un point de repère pour les jeunes s’il y a un problème dont ils n’arrivent pas à parler avec leurs parents et avec leurs enseignants. Je comprends bien votre souci face à certains comportements qui laissent à désirer. Toutefois il faut continuer à favoriser une bonne estime de soi chez les jeunes en reconnaissant leurs capacités et les bonnes choses dans leur vie. D’habitude, la violence est provoquée par une profonde souffrance que l’on n’arrive pas à métaboliser. C’est bien pour cela que la douceur est un médicament précieux pour accompagner les jeunes dans leur chemin. Tout cela n’élimine pas les soucis mais il faut avoir confiance en Dieu et en nos petits-enfants avec simplicité et courage. Et jamais oublier de sourire avec douceur !