Année 133 - Juin 2021En savoir plus
La premier pas d'une révolution
la Rédaction
Entre des hauts et des bas, il semble que l’on puisse entrevoir un peu de lumière au fond du tunnel avec l’injection des premiers vaccins. Tous les pays du monde se sont lancés dans l’achat d’une grande quantité de doses qui parfois dépasse le nombre des personnes à immuniser. Les journaux ne mentionnent presque pas l’approvisionnement des vaccins pour les pays les plus pauvres. Comme il serait beau que les hommes politiques plus éclairés et courageux proposent « d’adopter » un pays pauvre auquel donner une partie de ces doses. Au lieu de dons en argent, je pense que ce serait vraiment un geste concret de copartage et de solidarité. Le droit à la santé pour tous sans barrières financières et sans frontières est une nécessité. Ce serait un beau geste pour montrer la valeur du don aux jeunes générations !
G.F.
Je partage tout à fait votre idée et je pense que ce pourrait être une manière de transformer la pandémie en une occasion unique de solidarité et de copartage. Le Pape a déjà averti plusieurs fois les gouvernements afin qu’ils ne réservent pas le vaccin aux plus riches, creusant ainsi les inégalités et les injustices. Votre idée d’adoption pourrait être intéressante pour nous aussi. En attendant qu’un État riche en adopte un pauvre pour garantir la vaccination contre le Coronavirus, on pourrait envisager dès que possible que chaque personne vaccinée de nos pays les plus riches puisse donner un vaccin à une personne d’un pays pauvre. D’habitude, les grandes révolutions de charité commencent à partir de nos choix personnels et de notre compassion. Je vous remercie de tout mon cœur pour votre belle idée !