L’exaltation de la Croix: échafaud ou salut?

abbé Chino Biscontin

Ce n’est pas la Croix, même sainte, qui nous sauvera mais la fidélité du Christ à sa mission: être le témoin de la miséricorde de Dieu qui est toujours présente même sur la croix du supplice.

Cette ancienne fête que l’on célèbre le 14 septembre remonte à l’époque de la construction de l’église du Saint Sépulcre à Jérusalem. L’évêque de la ville avait pu rencontrer l’empereur Constantin (274-337 après Jésus-Christ) et il lui avait parlé de la triste condition des lieux qui rappelaient la vie de Jésus. L’empereur Adrien (76-138 après Jésus-Christ), qui avait détruit Jérusalem une deuxième fois en matant une rébellion anti romaine, avait décidé d’effacer toutes traces de Jésus. Il avait fait enterrer la grotte de la Nativité, à Jérusalem il avait fait recouvrir la zone de la mort et de la sépulture de Jésus avec plus de sept mètres de roches et il y avait fait construire le forum appelé Aelia Capitolina.

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