Trois ennemis contre lesquels il faut vigiler

frère Antonio Ramina

l y a parfois d’anciennes croyances qui ne sont pas vérifiables d’un point de vue scientifique ou qui semblent bizarres mais qui savent nous communiquer quelque chose et nous faire réfléchir. À ce propos, je voudrais en rappeler une citée par saint Antoine qui s’attarde sur les « pouvoirs » d’un oiseau assez commun dans notre région, l’alouette calandre. C’est l’une des espèces les plus grandes de la famille des alouettes dont plus de quatre-vingt-dix espèces portent le nom.

Les ornithologues affirment que son chant est fort, qu’elle émet des sons très variés et qu’elle est capable d’imiter le chant des autres oiseux. Saint Antoine cite la calandre en rappelant une croyance traditionnelle, acceptée aussi par Léonard plus de deux siècles plus tard.

Le Saint écrit : « On dit qu’il y a un oiseau, la calandre, qui, si elle regarde le visage d’un malade, le guérit aussitôt de son mal ; en revanche, si elle détourne son regard du visage de l’infirme, c’est un signe de mort. Il en est de même pour le pécheur : « S’il lève son regard dans la bonne direction et s’il reconnaît ses péchés, crois-moi « il vivra et il ne mourra pas ». (continue)

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