Une porte ouverte entre le passé et le futur

Elide Siviero

Je n’ai jamais aimé le compte à rebours du Nouvel an. Cela m’a toujours semblé absurde comme si cela pouvait changer la vie des gens. Dans mon cœur, avec une certaine sévérité, je l’ai toujours considéré comme une sorte de rite païen visant davantage à exorciser l’angoisse du temps qui passe plutôt qu’à célébrer quelque chose de nouveau. Mais , puisqu’il ne faut certainement pas faire de croisades contre les fêtes des autres, j’ai pensé que je pourrais en donner une nouvelle interprétation. Janvier est le premier jour de l’an dans le calendrier julien et grégorien mais il était le onzième mois dans l’ancien calendrier romain (où l’année commençait le 1 mars, avec le printemps et la renaissance de tout) ; ensuite, à partir de la moitié du deuxième siècle avant Jésus Christ, il devint le premier mois de l’année, quand les magistrats entraient en service. (continue)

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