La vie d’Antonio Locatelli (photo sur le côté et en-dessous sur la plaque commémorative en son honneur au 29 de la rue Cappelli, siège de l’Association) s’est toute concentrée autour de sa profonde dévotion au saint auquel il attribuait le succès de ses nombreuses activités.
Don Antonio Locatelli, le fondateur
La vie d’Antonio Locatelli (photo sur le côté et en-dessous sur la plaque commémorative en son honneur au 29 de la rue Cappelli, siège de l’Association) s’est toute concentrée autour de sa profonde dévotion au saint auquel il attribuait le succès de ses nombreuses activités.
Il est né à la fin de 1839, à Padoue, dans la paroisse des Eremitani. Frêle à sa naissance, il fut baptisé chez lui de peur d’une mort imminente. Toute son existence fut marquée par une santé fragile qui ne l’empêcha pas toutefois de réaliser une montagne de projets. Ordonné prêtre en 1863 au séminaire diocésain, il passa deux ans à Venise en qualité de secrétaire du cardinal Trevisanato qu’il accompagna aussi au Concile Vatican I ce qui lui permit de connaître de nombreux ecclésiastiques, même étrangers, qui l’aidèrent plus tard dans ses recherches sur le saint.
Dix ans après avoir obtenu sa maîtrise en théologie, l’évêque Canossa de Vérone l’appela à enseigner au séminaire la Théologie morale et l’Histoire ecclésiastique. Une fois de retour à Padoue, il reprit ses recherches dans les archives et il fit quelques voyages à Rome, en Allemagne, en Espagne et en France.
Sa profonde connaissance de la communauté chrétienne de son époque lui suggère alors de s’engager dans le domaine de la culture religieuse. En 1886, il ouvre la Typographie antonienne et dans le but d’unir tous les dévots de saint Antoine du monde entier, il fonde l’Association Universelle de saint Antoine. Un an après partait l’Œuvre du Pain des Pauvres. En 1888 il lance le journal Le Saint aux miracles et successivement la Librairie antonienne et la Consécration des enfants à saint Antoine. Il ne réussit pas réaliser son dernier projet celui d’une université catholique : il aurait ainsi précédé de plus de vingt ans Père Gemelli.
Il meurt le 23 décembre 1902. La douleur pour cette perte fut unanime. Le pleurèrent en particulier les pauvres, à qui il distribuait le pain, les hommes de culture et les innombrables personnes qui avaient reçu une parole de réconfort et de soutien de sa part.