Le but principal de l’Association est l’évangélisation pratiquée sur l’exemple et avec l’aide de saint Antoine.
L’action évangélisatrice, promue par l’association pendant ces cent vint-cinq années de présence au sein du peuple de Dieu, a été continuelle et incisive. Il suffit de rappeler la correspondance que l’Association maintient avec chaque associé. Il y a des centaines et des centaines de réponses qui chaque mois partent de Padoue vers le monde entier pour participer aux joies et plus souvent encore aux inquiétudes de ceux qui écrivent, pour leur offrir un petit conseil et pour les assurer d’une prière. On peut dire qu’il n’existe pas d’œuvre chrétienne, d’événement ecclésial ou d’orientation du magistère pontifical que l’association n’ait pas aidés.
La seconde finalité de l’Association Universelle de Saint Antoine est celle de la charité. Locatelli indiqua aux associés cette voie à parcourir, soutenu par l’exemple de saint Antoine qui dans sa vie avait uni l’apostolat de la parole à la charité envers le pauvre. Locatelli lui-même, en fondant l’Association, commença à distribuer du pain aux affamés, dépensant ainsi le peu d’argent qui lui appartenait. Et comme cela arrive quand il s’agit de miracles de la charité, il ne manqua jamais plus de pain à distribuer aux pauvres : il avait réussi à toucher les consciences, à multiplier les pains. L’Œuvre du Pain des Pauvres, qu’il promut en 1887, assiste aujourd’hui encore plus d’une centaine de besogneux.
L’Association ne donne pas seulement du pain mais offre aussi son aide, continuelle et sûre, aux frères les mois chanceux, aux hôtes de la Maison de la Providence Saint Antoine de Sarmeola (Padoue), à ceux de la Maison pour l’Enfant de la ruelle Santonini, aux religieuses du monastère des Vierges Ermites de la rue Cavaletto et du monastère de la Visitation de la Riviera San Benedetto et aux hôtes de la Maison « Mater Boni Consilii » de la rue Sorio.
En tant que ministre de la charité de ses associés, l’Association reçoit d’une main et élargit de l’autre. C’est un courant interrompu de solidarité qui part des mains de tant de personnes généreuses à celles d’autres personnes, aussi bonnes mais dans le besoin.
Le troisième objectif que Locatelli demanda à l’Association est celui de la culture religieuse. Approfondir et diffuser la science religieuse est en effet une des manières les plus opportunes d’honorer le Saint de Padoue, qui fut certainement l’un des plus grands penseurs que la science théologique ait eu à son époque. Ceci est suffisant pour justifier la large place que l’Association réserve à la culture religieuse et en particulier à son journal Le Saint aux miracles. Son saint patron comme le moderne divulgateur de son culte, Antonio Locatelli, furent des hommes d’action, de piété et de science.
Le siège de l’Association Universelle de Saint Antoine se trouve à Padoue, au numéro 28 de la rue Cappelli, la rédaction du journal Le Saint aux miracles sur la place du Saint au numéro 1 et la distribution du Pain des Pauvres au 2 de la rue Saccardo.
Tous les inscrits participent aux mérites des multiples œuvres de bien promues par l’Association et jouissent du fruit des messes qui sont célébrées chaque jour dans la basilique du Saint pour tous les associés, vivants ou décédés. Par ailleurs les diverses institutions pieuses de la ville, les orphelins et les sœurs, qui ont fait vœu de clôture, prient selon les intentions des associés.
Les associés s’engagent à vivre en véritables chrétiens, à réciter chaque jour une prière en l’honneur de saint Antoine et à contribuer à la croissance de l’Association et de ses œuvres de charité.
Le Saint aux miracles est le journal de l’Association, la première revue antonienne existante puisqu’elle a été fondée en 1888. Publiée en diverses langues, son but est celui de diffuser dans le monde la connaissance de la vie et de la pensée de saint Antoine. On y parle aussi de divers arguments toujours intéressants sur la société, la culture, la vie familiale et l’actualité.