En saluant le nouveau directeur général de la FAO, le Chinois Qu Dongyu, élu cette semaine à la tête de la FAO, le Pape François a rappelé que l’agence onusienne était un acteur «adapté pour coordonner les moyens nécessaires et incisives» pour agir auprès des plus pauvres, et leur fournir l’accès aux biens de base.
Si la FAO veut atteindre les objectifs 1 et 2 de l’Agenda 2030, et éradiquer ainsi «les fléaux de la faim et l’insécurité alimentaire», il faut évidemment agir sur les causes qui les provoquent. Parmi ces causes figurent «le manque de compassion, le désintérêt général et une volonté sociale et politique rare à l’heure de répondre aux obligations internationales».
Lutte contre le gaspillage
Le Pape rappelle que «le manque d’aliment et d’eau n’est pas une affaire interne et exclusive des pays les plus pauvres et fragiles mais qu’il concerne chacun de nous». «Nous sommes tous appelés à écouter le cri désespéré de nos frères et à mettre les moyens pour qu’ils puissent vivre, voyant ainsi respectés leurs droits les plus basiques». «La réduction du gaspillage alimentaire et d’eau par l’éducation et la sensibilisation sociale» est un des moyens à la portée de tous donné en exemple par François.
Autre preuve que le problème de la faim concerne l’ensemble de l’humanité, c’est «la connexion entre la fragilité environnementale, l’insécurité alimentaire et les mouvements migratoires», souligne le Saint-Père. Pour les réfugiés, dont le nombre n’a jamais été aussi haut, il faut «promouvoir un développement agricole dans les régions les plus vulnérables, renforçant la résilience et un développement durable du territoire».
Xavier Sartre – VaticanNews